Louer son bien meublé donne lieu non seulement à un rendement attractif, mais aussi à une généreuse carotte fiscale. Ceci, par rapport au régime choisi, c’est-à-dire en fonction du montant total des recettes locatives annuelles perçues. C’est en réalisant des recettes de plus de 23 000 euros par an que le loueur peut déduire de nombreuses charges, en particulier des taxes. Lesquelles sont-elles ?
Être soumis au régime réel d’imposition
Afin de bénéficier de ces taxes déductibles, le loueur doit investir sous le régime réel d’imposition. Il déduit alors les taxes d’habitation ainsi que les impôts fonciers. Mais il a également l’opportunité de récupérer la TVA de son acquisition. Pour cela, il doit avoir acheté un bien neuf bien entendu, et ce bien devra être géré par un professionnel. Il peut s’agir d’une résidence avec services. Ce sont un ensemble d’appartements entièrement meublés et équipés dont le pilotage est pris en main par des gestionnaires spécialisés.
Outre les taxes déductibles, le loueur peut aussi déduire des charges de ses revenus imposables : les frais de gestion courante, les travaux d’entretien et de petites réparations, les provisions pour risques, les frais d’acquisition (honoraires du notaire et frais d’agence), et encore bien d’autres.
Toutes les informations sont sur le site lmnp-expert.fr.
Basculer de la location nue à la LMNP
Il ne suffit pas de meubler le bien nu pour basculer dans la location meublée. D’abord, s’assurer que le bail locatif actuel est bien arrivé à terme. Un nouveau bail commencera alors à courir. De plus, le loueur ne doit pas être en situation de déficit foncier pendant les trois dernières années d’exploitation sous la location nue avant de passer au statut de loueur en meublé non professionnel.
Toujours est-il que la location nue est tout aussi intéressant, en particulier si le bien bénéficie d’une implantation géographique privilégiée et s’il est exploité sous des dispositifs défiscalisants adaptés.